“Aller – retour”

Ceux qui partent ceux qui restent

« Une œuvre dérangeante, audacieuse, dont la justesse est accentuée par le fait que nombre des acteurs jouent leur propre rôle. Un message social – osons ce mot déprécié par la critque – limpide, porté par le héros Giuseppe: lui qui bougonnait, dans la première séquence, que Rome n’était plus Rome, envahie par tous ces étrangers, ces Africains, ces drogués… revient de Liège transformé : « Face à la mort, siamo tut uguali. » Un flm profondément chaleureux. »

M. Mairlot – 15/05/09

« Ce flm est un OVNI dans le paysage cinématographique belge, aussi bien au niveau de sa thématque que de sa producton…L’interprétaton de Lino Capolicchio (déjà dirigé par des réalisateurs aussi prestgieux que Vitorio De Sica, Pupi Avat ou Gianluigi Baldi) est remarquable. Il faut aussi citer Béatrice Cue Alvarez, impeccable, et Hafd El Gazi…

Ce flm possède des qualités absentes dans d’autres flms belges ultra subsidiés et pour vous en convaincre, il n’y a qu’à faire le pas et entrer dans la salle obscure qui projete actuellement ce flm. Il faut même y courir car il est urgent de faire un acte pour qu’en Belgique, un cinéma diférent, qui dit des choses, puisse s’exprimer et subsister. »

Paolo Zanaglia – 25/03/09

« Le réalisateur liégeois Mohammed Hamra signe avec « Aller-Retour », un flm « hors du commun »…un flm qui bénéfcie de la pertnence du regard d’un jeune marocaine de la deuxième génératon, un réalisateur qui, en outre, manie l’autodérision avec brio… »
I. Debroux, La Meuse 3 mars 2009

« M. Hamra signe un ovni qui évoque mille et une facetes de l’immigraton. Une œuvre atypique, enragée où l’engagement, la convicton profonde font bon mélange avec un zeste d’autoderision…Aller-Retour est non seulement un encroyable rêve de cinéma qui se concrétse sur grand écran avec des moments de comédie, des rencontres improbables, des afrontements tragiques et jubilatoires; mais M. Hamra a pu également trouver un moyen d’expression idéal pour metre sur la table des thématques brûlantes liée à l’immigraton et les traiter dans la chair du vivant. »

Dani Abran – Février 2009

« Ce flm il est peut être fait avec des pettes moyens mais il a quelque chose que beaucoup de grands flms plusieurs fois primés, rêvent d’avoir……il est d’un sincérité dérangeante et il porte une grande vérité …! » Lino Capolicchio 20 février 2009

Contact:

Lucilla Pepe lucilla.pepe@gmail.com tel. 0032(0)474545013

Introducton

Le flm « Aller-Retour » (Ceux qui partent, Ceux qui restent), premier long métrage écrit et réalisé par le réalisateur belge d’origines marocaines, M. Hamra, raconte deux histoires parallèles; celle d’un Italien rescapé de la catastrophe de Marcinelle (interprété par l’acteur Italien Lino Capolicchio), et celle d’Aziz, jeune clandestn marocain part de la côte marocaine à la nage pour ateindre son rêve européen (interprété par le jeune HafdElGazi)…Leflmparrainépar l’acteur belge de renommé internatonaleBouliLannersaétéréalisé avec un pett budget, avec la partcipaton extraordinaire de l’acteur italien Lino Capolicchio et des jeunes des quarters de Droixhe et Sainte Walburge à Liège, un mélange étonnant et surprenant. Un Lino Capolicchio inatendu dans un rôle qui semble être écrit pour lui. « Aller-Retour » a été présenté avec grand succès, en «Séance Spéciale» au FIFF (Festval Internatonal du Film Francophone) et au festval du Film de Fondi en Italie.

Synopsis

Italien rescapé de la catastrophe de Marcinelle, Giuseppe est retourné vivre à Rome après la catastrophe, 50 ans plus tard, il apprend qu’il a une pette-flle en Belgique. Il décide alors de partr pour la rencontrer. De leur côté, Aziz et Samir partent à la nage de la côte marocaine pour rejoindre la vieille Europe. Deux voyages parallèles pour rencontrer une réalité à laquelle aucun d’entre eux ne s’atendait…

Déclaraton de l’auteur / réalisateur

Le flm traite de l’immigraton en Europe du Nord et fait un lien avec celle d’hier et celle d’aujourd’hui. La catastrophe du Bois du Cazier à Marcinelle a été un tournant dans l’histoire de l’immigraton en Belgique. C’est suite à cete tragédie que l’Italie décide de ne plus fournir de main d’œuvre à ce pays. Elle met fn à la conventon entre les deux états, à savoir, deux tonnes de charbon pour un homme. La Belgique décide alors de se tourner vers d’autres pays, notamment le Maghreb, où elle fait une campagne promotonnelle visant à atrer des nouveaux candidats à l’immigraton. C’est ainsi que l’on voit arriver les premières vagues d’immigrés d’origines maghrébines en Belgique.

Aujourd’hui on ne parle plus d’immigraton, ce terme fait parte du passé historique de la Belgique et plus largement, de l’Europe du Nord. Aujourd’hui on parle de clandestns, de sans-papiers, de centres ouverts, de centres fermés, d’expulsions et plus prosaïquement de « primo arrivant »… La vision de l’étranger prend une toute autre tournure… C’est cete histoire qui est au cœur du flm. Giuseppe, cet immigré de l’après-guerre, qui a fait le choix du retour, et qui se retrouve au beau milieu d’une famille atypique musulmane, dans laquelle on retrouve la difculté des couples mixtes, des secrets bien gardés,

un certain communautarisme, la problématque de la place de la femme dans l’islam, la problématque des jeunes de la deuxième génératon, la délinquance. On y rencontre encore Aziz le clandestn… Les quelques jours que Giuseppe passera dans le quotdien de cete famille ne le laisseront pas indiférent et c’est sa vision des choses toute entère qui s’en trouvera à jamais bouleversée.

M.Hamra, Janvier2009